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© CNRS - 2025
Numéro de notice
8205
Une ressource précieuse à préserver #Episode 2
Titre Série
Océan, la science en mouvementLes chercheurs du CNRS étudient au plus près les menaces que les activités humaines font peser sur les océans. Il travaillent à trouver des solutions afin de préserver au mieux les ressources issues de l'océan, dont dépend plus d'un tiers de la population mondiale.
Durée
Année de production
Définition
Couleur
Son
Version(s)
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Transcription
Joachim Claudet :
S'il n'y a plus de poissons, il y a
les milliards d'êtres humains
qui dépendent de la pêche
qui n'ont plus de sources de
revenus, d'alimentation, etc.
Le monde s'écroule quoi !
Commentaire voix-off :
L'océan n'est pas un monde à part.
Qu'ils s'y nourrissent,
y transportent leurs marchandises,
y puisent leur énergie
ou y déversent leurs déchets,
les hommes sont partout et génèrent
toutes sortes de pression.
Disparition des habitats naturels
et de leurs habitants,
pollution chimique ou sonore...
La vie sous-marine
peine à fonctionner normalement
et les écosystèmes souffrent.
Grâce au développement
de certaines technologies,
il n'y a plus de frontières dans l'océan.
Joachim Claudet :
L'empreinte humaine sur l'océan
est absolument partout.
Près des côtes, les impacts sont
extraordinairement concentrés,
et on se met à avoir des impacts,
même très très au large.
On ne peut pas continuer
à se développer de la manière
dont on le fait
sans mieux gérer nos activités.
Et donc, la science de la durabilité permet
de mettre ensemble différentes disciplines
pour pouvoir étudier l'océan
sous toutes ses coutures.
Grâce à l'interdisciplinarité du CNRS,
on peut comprendre les pressions
qui ont lieu sur l'océan.
On peut comprendre le rôle que joue
l'océan dans la régulation du climat.
On peut comprendre le rôle que joue
l'océan dans la fourniture de services
écosystémiques qui sont nécessaires
à notre développement.
Commentaire voix-off :
Ausculter l'océan, évaluer son état
de santé, repérer les signaux d'alerte...
Toutes ces activités
sont au coeur du travail des chercheurs.
Mais leur mission ne s'arrête pas là.
Au CNRS, on s'intéresse tout
autant aux espèces qui peuplent les mers
qu'aux hommes qui en vivent.
Et on ne se contente pas
d'établir des diagnostics.
On propose aussi des solutions très concrètes,
comme le programme Bridges, par exemple.
Joachim Claudet :
Dans Bridges, on s'intéresse
au sud-ouest de l'océan Indien.
C'est un des endroits
où le changement climatique va avoir
les effets les plus dramatiques,
les plus catastrophiques
et avec le plus d'effets cascades
puisqu'ils vont encore plus
modifier les écosystèmes.
Et c'est là où les communautés côtières
sont le plus dépendantes de la pêche
et donc vont être le plus impactées
par ces manifestations
du changement climatique.
Et donc, dans le programme Bridges,
on va s'intéresser à travailler,
à identifier des solutions, en particulier
les aires marines protégées,
mais d'autres outils de gestion par zones
qui vont permettre
d'augmenter l'adaptation de la pêche
aux effets du changement climatique.
Mais il faut comprendre que
les solutions pour la durabilité,
sont la plupart du temps gagnant-gagnant
pour les écosystèmes et pour les sociétés
sur le moyen et sur le long terme.
Sur le court terme, il y a un coût
qu'on appelle le coût de transition,
qui est le coût nécessaire à
la transformation de certaines activités.
Par exemple,
il y a un certain nombre
de pratiques de pêche
qui sont destructrices de l'environnement
et qu'il faut tenter
de transformer vers la durabilité.
Et c'est pour ça qu'au CNRS,
on travaille avec des juristes,
des chercheurs en science politique,
des économistes pour aider
justement l'accompagnement
de ces solutions, pour qu'elles soient
viables pour les usagers et les porteurs
d'intérêts en lien avec l'océan.