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Au cours d'un apprentissage spatial, le rat construit à partir des éléments remarquables de l'environnement une carte spatiale qui lui permet de se repérer dans cet environnement. On étudie les mécanismes cellulaires et moléculaires de cette mémoire.

L'étude des mécanismes de la plasticité synaptique contribue à comprendre les bases cellulaires et moléculaires de la mémoire et pourrait permettre le développement de traitements de certaines pathologies de la mémoire.

L'électrophysiologie in vivo permet d'étudier l'activité de neurones identiques du cerveau, leurs connections et le transfert d'informations au sein de réseaux de neurones.

Labyrinthe en étoile permettant de tester la mémoire spatiale chez le rat.

Pendant l'apprentissage chez le rat, on peut identifier les modifications d'activité de neurones localisés du cerveau et étudier les mécanismes cellulaires et moléculaires de la mémoire.

Coupes histologiques comparatives de cerveaux de drosophiles de différentes souches. Ces coupes mettent en évidence les structures qui, une fois féminisées, changent l'attraction sexuelle du mâle. Ces structures sont incluses dans les lobes antennaires, visibles sur les photos a,c,d et e (a et c appartiennent à des souches bisexuelles, d et e, à des souches hétérosexuelles). Les autres structures impliquées sont les corps pédonculés (visibles sur les photos b et f). Les photos a et e sont des…

Féminisation de neurones chez des mouches mâles. Section montrant l'expression d'un gène de "féminisation" (phéromone) associé au marqueur ß-galactosidase, dans le cerveau dorsal de mouches mâles. On peut ainsi localiser le lieu de la "féminisation" cérébrale.

Cerveau entier (vue frontale) dans lequel on distingue dorsalement les corps pédonculés, qui sont le siège de la mémoire associative olfactive. Quand les mouches mâles sont féminisées dans ces structures, elles montrent une parade bisexuelle.

Expression du gène marqueur de la ß-galactosidase, dans le ganglion supraoesophagien de mouches mâles. Ce profil d'expression correspond à une mouche non affectée par le phénomène de féminisation.

Expression d'un gène de "féminisation" associé au marqueur ß-galactosidase, autour du ganglion abdominal (voir flèche) chez une mouche mâle.

Coupe horizontale d'une drosophile entière où sont visibles la tête, le thorax et l'abdomen. La féminisation dans l'abdomen des massifs cellulaires périphériques, ferait produire à une mouche "mâle" des odeurs phéromonales femelles.

Cuticule abdominale d'une mouche drosophile exprimant la ß-galactosidase dans ses oenocytes (colorés en bleu). Cette vue, prise en face ventrale, montre nettement deux groupes d'oenocytes. Les oenocytes dorso-latéraux forment des chapelets semi-circulaires que l'on peut distinguer par transparence. (Réf CNRS-INFO n° 344 Juin 97).