Actualité scientifique

L’Antarctique, laboratoire de notre avenir

À l’occasion de l’Exposition universelle de Dubaï, qui ouvre ses portes vendredi 1er octobre, le CNRS propose aux visiteurs du pavillon français une immersion scientifique au cœur de l’Antarctique. Un continent de glace précieux pour comprendre et mesurer le changement climatique.

Installation de capteurs sur un mât au cours du raid Asuma
Installation de capteurs sur un mât météorologique au cours du raid Asuma

© Bruno Jourdain / IGE / CNRS Images

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Il y a 60 ans, le 23 juin 1961, entrait en vigueur le traité sur l’Antarctique, signé par les principales puissances occidentales et l’URSS, et ratifié, depuis, par de nombreux autres pays. Son objectif était aussi simple que louable : garantir, dans l’intérêt de l’humanité, que l’Antarctique soit tenu à l’écart des conflits opposants les nations pour demeurer un espace non militarisé, dédié à la science et à la coopération internationale. Il interdit notamment d’y pratiquer des essais nucléaires, ou encore d’y enfouir des déchets radioactifs. Et de fait, aujourd’hui plus que jamais, l’Antarctique est un véritable laboratoire à ciel ouvert, symptôme et miroir des bouleversements que connaît notre planète.

Particulièrement affecté par le changement climatique, qui fait fondre les glaces et reculer la biodiversité aquatique et terrestre, il constitue un espace privilégié pour en étudier les causes et les effets. Et ce n’est pas nouveau ! Vous pourrez le constater dans la large sélection de films que nous vous proposons : les scientifiques alertaient déjà il y a vingt ans sur les mêmes problématiques de pollution, de réchauffement climatique…, à l’image de Claude Lorius, glaciologue renommé et l’un des premiers « lanceurs d’alerte » sur le climat… Vous pouvez retrouver ses principaux films parmi nos archives, mais aussi notre série « Alerte aux pôles », qui dresse un panorama des grands enjeux liés à la préservation de l’Antarctique.

C’est pour cela que le CNRS y est présent par l’intermédiaire de deux stations dédiées à la recherche : la station Dumont-d’Urville et sa base annexe Cap Prud’homme, qui sont situées sur la côte, et la station Concordia, en plein cœur du continent. Ces stations permettent aux scientifiques de mener des projets de recherche très divers tout au long de l’année : l’histoire et l’évolution du climat, la glaciologie, la physique des courants océaniques planétaires, l’astronomie et l’astrophysique, la biogéochimie, et bien sûr l’environnement et l’écologie... C’est donc logiquement que le CNRS, à l’occasion de l’Exposition universelle de Dubaï qui ouvre ses portes le 1er octobre 2021, propose aux visiteurs du pavillon France une immersion scientifique au cœur de l’Antarctique. Les visiteurs pourront pour y découvrir les recherches de pointe menées en Antarctique et leurs enjeux, à travers une expérience totalement immersive.

Dossier du Journal du CNRS

Conférence de presse

Les archives Claude Lorius

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