
© Image by Micha from Pixabay
Actualité scientifique
À l’occasion de la Journée mondiale du fromage, la science tire l’alarme : ces produits qui font la fierté de la France sont aujourd’hui menacés. Mais rassurez-vous : les scientifiques sont à pied d’œuvre pour les sauver.
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« Comment voulez-vous gouverner un pays où il existe 258 variétés de fromages ? » s’interrogeait le général de Gaulle. Peut-être serait-il bien le seul, aujourd’hui, à se réjouir que ce nombre soit menacé de baisser rapidement. Car la France pourrait bien devoir dire adieu, si rien n’est fait, à quelques-uns des fleurons de sa gastronomie laitière.
Un bon fromage est une œuvre d’art, mais aussi le résultat d’une synergie : entre le lait et le producteur, bien sûr, mais surtout entre les bactéries et les levures qui font fermenter le lait caillé et le transforment en fromage. Sans cette opération de moisissure, point de camembert, de brie, et encore moins de bleu ou de roquefort, dont la robe témoigne plus que toute autre de ce processus minutieux.
Mais on le sait : le mieux est parfois l’ennemi du bien, et à force de sur-sélectionner et sur-utiliser les souches les plus productives et les plus vendables, nous avons peut-être commis l’irréparable en compromettant l’avenir de nos fromages. Rassurez-vous, ce n’est peut-être pas irréversible…
Nous vous expliquons tout cela et bien plus encore dans une courte vidéo, et à cette occasion nous sortons de nos archives des reportages consacrés aux fromages, objets d’études aussi riches pour les biologistes que pour les ethnologues.
Nous mettons en images les recherches scientifiques pour contribuer à une meilleure compréhension du monde, éveiller la curiosité et susciter l'émerveillement de tous.